les étudiants en grève

Les étudiants sont en grève, avec plus ou moins de succès selon les facultés. Outre les aspects de blocage des portes d’entrée avec des "piquets de grève", ou encore les votes des Assemblées générales réunissant 800 étudiants dans un amphi sur 15 000 étudiants dans la fac, je voudrais en venir à la notion même de grève.
 
Une grève d’étudiant, c’est d’abord "sécher les cours", c’est à dire ne pas aller étudier, ne pas apprendre. Je rêve !
Car qui cela gène-t-il que ces jeunes gens n’aillent pas étudier ? Pas moi, ni mon boulanger, ni le facteur de ma rue…. Ils peuvent rester 6 mois sans aller en cours, ils se tirent un coup de feu dans le pied.
Comment expliquer cela ? Comment voir le pourquoi puisque  ces jeunes gens ne sont pas des imbéciles ? On doit se poser la question.
Ne pas aller étudier, ne pas aller en cours, c’est de degré zéro de la connerie.
Mais alors, me direz-vous, puisqu’il y a des problèmes, et il faut se faire entendre. Les étudiants doivent se faire entendre, alors ils pourraient aller manifester chez monsieur le Préfet, après les cours, vers 17 ou 18 heures, ils pourraient défiler en ville vers 18 H 30, ils pourraient "à la japonaise porter un brassard" montrant leur mécontentement. Mais aussi aller voir tous leurs députés, sénateurs, maires… etc , afin de dire ce qui se passe. Ils pourraient aussi distribuer des tracts à la sortiie des grands  magasins et autres hypermarchés, ils pourraient enfin avec Internet, alerter le monde entier sur leur sort… le tout en suivant la journée les cours qui leur sont indispensables pour obtenir un diplôme et surtout donner une autre image de la Fac !
Nota : j’ai rarement vu de Grandes Ecoles en grève.
 
Roland Narboux
 
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